Horaires et lieux
- Pliaska, 79, rue de Dunkerque, Paris 9
- Lundi 19h-21h
- Lundi 21h-23h
- Théâtre des Blondes ogresses, 28, rue Etex, Paris 18
- Mercredi 19h-21h
- Mercredi 21h-23h
Stages à venir
Carte et formulaire de contact
Maxime propose des cours d’improvisation qui plairont à celles et ceux qui recherchent une approche théâtrale de la discipline. Pour lui une improvisation ce n’est pas forcément une histoire loufoque et des comédiens qui s’échangent des punchlines. C’est une véritable scène théâtrale qui doit être mise en scène, du point de vue l’espace et de l’atmosphère. Le jeu des comédiens est aussi important. Même si on improvise il faut essayer de jouer aussi juste que possible. Si ensuite l’histoire improvisée est super drôle c’est encore mieux! Les cours de Maxime sont tous niveaux et sont parfaits pour celles et ceux qui sont particulièrement intéressés par le « théâtrale » dans l’expression « improvisation théâtrale ».
On aime
- L’accent sur la mise en scène est revendiqué: cela augmente les chances que tout le monde dans le groupe soit sur la même longueur d’onde passés les cours d’essai.
- Un cours indépendant, à taille humaine, par rapport à une grosse école d’impro avec de très nombreux groupes.
L’importance de la mise en scène en impro
Maxime vient du théâtre classique et s’est formé au sein des cours Acquaviva, une école professionnelle de théâtre. Cela transparaît dans ses cours d’impro où la dimension théâtrale est très présente.
Même si tous les cours d’improvisation théâtrale reposent sur des bases communes, chaque cours, école ou prof peut avoir une certaine couleur. Par exemple dans certains cours on pratique beaucoup le match d’impro, dans d’autres on insiste un peu plus sur le jeu corporel… Si je devais isoler une spécificité des cours de Maxime je dirais que c’est l’accent mis sur la mise en scène. Par mise en scène j’entends la manière dont les improvisateurs créent un lieu sur scène, un environnement, l’habitent et le font vivre. Quand il s’agit d’improviser une scène on se focalise sur l’histoire, les personnages, les émotions, mais plus rarement sur la mise en scène.
Maxime utilise beaucoup l’expression « dessiner l’univers » d’une scène improvisée. Cela illustre bien l’importance qu’il accorde à la mise en scène. D’où également le rôle du mime pour faire vivre le lieu et les objets: « si dans une scène ton personnage s’appuie à une rambarde il faut que le public voie la rambarde« . Pour lui une scène improvisée est comme un tableau: la première comédienne donne un premier coup de pinceau, puis le second comédien un autre coup de pinceau, et ainsi de suite. Petit à petit l’histoire va se mettre en place.
En impro un des écueils est de chercher LA bonne idée, ou de stresser parce qu’on a l’impression que ses idées ne sont pas assez bonnes, pas assez drôles. Pour Maxime, travailler sur l’univers et la mise en scène permet justement d’éviter de trop réfléchir et d’être plus spontané. C’est l’univers qui va nous amener des idées.
En improvisation on est à la fois acteur, auteur et metteur en scène.
La mise en scène inclut également l’utilisation de la musique. Par exemple Maxime va souvent passer une musique au début d’une scène improvisée pour créer une atmosphère. Les improvisateurs et improvisatrices pourront s’inspirer de cette musique (dans le cours tout le monde se forme à la régie, c’est à dire entre autres, au passage de la musique qui habilles les scènes).
Improviser sans chercher la blague à tout prix
Beaucoup des personnes qui ont vu un spectacle d’improvisation théâtrale ont vu un match d’impro. C’est un format efficace qui met au centre le rire, la légèreté mais qui peut parfois donner lieu à du cabotinage, c’est à dire que certains joueurs cherchent à faire rire le public sans servir la scène. Maxime me le dit franchement, il ne vient pas du match d’impro et n’en fait pas avec ses élèves. Il dit souvent à ses élèves de « jouer au premier degré » et de ne pas oublier « qu’au théâtre les spectateurs veulent voir des personnages qui sont touchés par ce qui leur arrive et ce qu’on leur dit« .
Il les encourage donc à faire de temps en temps des scènes dramatiques où ce n’est pas le rire qui est recherché mais l’émotion et la sincérité. Enlever le poids de la supposée nécessité de faire rire est salutaire. Il fait aussi beaucoup travailler les silences, ce qui libère le joueur de l’obligation d’avoir une idée (beaucoup d’exercices silencieux au premier trimestre pour casser l’idée chez les débutants qu’il faut forcément parler en impro).
Un cours éclectique
Au départ ses ateliers d’improvisation avaient pour but d’aider les personnes à « oser ». Il y avait donc une dimension développement personnel explicite. Puis petit à petit ce sont devenus des ateliers d’impro pure: on vient car on aime l’improvisation théâtrale pour elle-même, pas parce qu’on souhaite devenir moins timide, meilleure à l’oral, plus charismatique.
Il veut son cours éclectique. Il mentionne des séances que je trouve assez originales pour un cours d’impro: une ou deux séances par an où l’on répète un texte de théâtre (ça permet de développer son jeu théâtral), une séance où l’on tient un personnage pendant deux heures… Tous les deux mois il y a un ou une intervenante extérieure pour travailler une discipline annexe: clown, danse, écriture… Il essaie de définir une thématique par mois: les émotions, l’écoute par exemple. Il y a la possibilité pour les groupes débutants de faire un spectacle en fin d’année, mais ce n’est pas une obligation. Maxime continue lui de se former au sein des Impronautes, l’école d’impro créée par la très réputée compagnie Les Eux.
