Horaires et lieux
- 2 rue Marcelin Berthelot, 93100 Montreuil France
- Cours de peinture : jeudi, vendredi et samedi 10h30-13h & 13h30-16h
- Stages organisés périodiquement
- Possibilité de s’inscrire en cours d’année dans la mesure des places disponibles.
Tarifs
- 1 séance par semaine: 1800€ (stockage toile uniquement) / 2000€ (stockage toile + matériel)
- 2 séances par semaine: 2800€ (stockage toile uniquement) / 3000€ (stockage toile + matériel)
Inscriptions à l’année scolaire uniquement (forfait de 30 semaines sur le calendrier scolaire de Paris).
Dans le cas d’une inscription en cours d’année, le forfait comptera toujours 30 séances utilisables pendant l’année scolaire en cours en prenant par exemple plusieurs cours par semaine.
Edgar est artiste-peintre et professeur de peinture. Ancien copiste au Louvre il s’inspire profondément de la peinture classique et ancienne. Son enseignement est académique mais il s’adapte à chaque élève et l’accompagne dans la construction de sa démarche artistique. Par exemple si une personne souhaite faire du street art ou de la peinture abstraite, Edgar la guidera dans cette direction en lui montrant ce que les techniques académiques peuvent lui apporter. Le public est très divers : cela va du débutant au professionnel. La qualité des travaux des élèves est très bonne pour un cours amateurs mais il ne faut pas que cela vous intimide ! L’atmosphère du cours est stimulante et les participants motivés. Edgar cherche également à favoriser la concentration et l’implication de tous durant le cours pour que « chacun se donne à 100% lorsqu’il peint. »
On aime
- L’enseignement des gestes du métier de peintre
- Edgar sait s’adapter à tous les élèves
- Un cours idéal pour pratiquer la peinture à l’huile
- La très grande qualité des travaux des élèves
L’inspiration de la peinture classique
Edgar est artiste-peintre et professeur de peinture. Il est également copiste, ayant notamment exercé cette fonction au Musée du Louvre. Il a donc une formation et une pratique très académiques et ancrées dans l’histoire de l’art. Même si son inspiration est clairement la peinture classique, son enseignement n’est pas corseté dans les traditions. Il veut au contraire que ses élèves puissent exprimer leur sensibilité et aborder des sujets actuels.
Le choix des techniques est libre : peinture à l’huile, acrylique, fusain, mine de plomb, techniques mixtes… même si Edgar me dit que la majorité des élèves opte pour la peinture à l’huile. Il entend démystifier le côté prétendument ardu de la peinture à l’huile. Il me dit qu’un débutant qui n’a jamais appris à dessiner peut tout à fait se mettre à la peinture à l’huile. Avec lui Edgar insistera seulement un peu plus sur le dessin, au moins au début.
Son enseignement de la peinture repose sur trois axes :
- La technique : c’est par exemple dans le cas de la peinture à l’huile, la maîtrise de certains gestes : sculpter la matière, apposer un glacis, combiner des teintes de même valeur…
- La forme : le dessin et la composition de la toile, préalables à la peinture.
- L’adaptation à l’élève : c’est ici qu’Edgar s’éloigne de l’académisme et adapte son enseignement à la sensibilité, aux envies et au tempérament de la personne.
S’adapter à tous les élèves
Pour lui, il est très important de partir de ce que la personne veut faire : « si un jeune est passionné par le street art, il faut partir de ça ». Voilà pourquoi dans les cours, hormis les séances de modèle vivant, chacun est libre de son sujet et du temps qu’il passera sur la toile. Figuratif ou abstrait ; portrait ou paysage ; d’après une photo, une oeuvre existante ou d’imagination ; sur deux séances ou bien sur la moitié de l’année… Il est difficile d’imaginer un cours à la fois aussi libre et aussi encadré. Les conseils d’Edgar sont en effet très personnalisés.
Il est habitué à un public très divers. Cela va de l’amateur grand débutant à l’enseignant en arts plastiques, en passant par des personnes exerçant des professions ayant à voir avec le graphisme, le design et la création. Le point commun de tous les élèves est d’être très motivés.
Pour Edgar l’art de la pédagogie est d’être capable de trouver, pour chaque élève, l’angle d’attaque qui lui correspondra. Cette capacité à s’adapter à l’élève est à mon avis une des grandes forces du cours, au-delà de la compétence technique d’Edgar.
Quand elles voient les travaux des élèves, certaines personnes se disent qu’elles n’ont pas le niveau pour suivre mon cours. Mais elles se trompent ! Elles ne soupçonnent pas ce dont elles sont capables en étant bien guidées et en apprenant les gestes techniques.
Lors du cours auquel j’assiste je peux en effet constater que les sujets des élève sont très divers : un paysage de lac, un portait de femme en chapeau assise, un autoportrait, une toile abstraite, une copie de tableau impressionniste… Le niveau des élèves est bon ! Je suis en particulier impressionné par l’autoportrait.
Les gestes du métier de peintre
Il y a un côté « gestes artisanaux » dans les cours d’Edgar que j’ai rarement retrouvé dans d’autres ateliers de dessin et peinture. Comme ses élèves travaillent sur un medium complexe comme la peinture à l’huile il y a beaucoup de tours de main à apprendre : comment apposer un glacis (une couche de peinture transparente); comment créer des effets de matière ; comment vernir une toile…
On apprend donc énormément de choses sur le métier de peintre. Même si on a un peu de mal avec le dessin il y a un grand nombre de techniques dont la maîtrise nous permettra d’améliorer nos toiles.
La question du geste est très importante pour moi. Chaque geste technique doit être fait à 100%, avec une véritable intention !
Par exemple, lors du cours une des élèves a apporté un de ses portraits terminé. Elle veut qu’Edgar le vernisse. Cela lui permet de montrer à l’ensemble des élèves comment on vernit une toile : il faut étaler le vernis vigoureusement, aussi vite que possible. Gare aux éclaboussures !
L’histoire de l’art est très importante pour lui. Dans un de ses cours par exemple, il fait travailler les participants à la manière de plusieurs grands peintres. Cela permet, au fil de l’année, de mieux connaître l’histoire de l’art, « en faisant » : « pour comprendre les techniques en peinture il est important de connaître l’histoire de l’art et de ses procédés : savoir comment on utilisait la technique de la peinture à l’œuf au Moyen-Age, de la peinture à l’huile à partir de la Renaissance… ».
Dans ma pédagogie, je cherche à transmettre des informations sur le savoir-faire des anciens, mais adapté aux sujets et à la sensibilité d’aujourd’hui.
« Faire les choses à 100% ! »
La peinture repose beaucoup sur la patience et sur la concentration. C’est donc également une excellente façon d’apprendre à ralentir le rythme et à se focaliser sur l’instant présent. Il arrive même parfois à Edgar de mêler des exercices de méditation à ses cours de dessin et peinture.
Il pousse ses élèves à avoir le souci du détail. Lors du cours je trouve le paysage du lac réussi, mais il fait remarquer qu’une zone du ciel est un peu plus sombre que le reste et que la transition se voit. Il invite donc l’élève à corriger.
Un des travers que j’observe souvent chez les nouveaux venus est qu’il sont empressés et souhaitent des résultats tout de suite. Mais en peinture il faut savoir prendre le temps.
Certaines séances sont dédiées au modèle vivant. Mais pas question de faire des croquis rapides comme cela se voit dans certains ateliers. Edgar privilégie les poses longues, qui peuvent durer plusieurs heures voire plusieurs séances. C’est seulement ainsi que l’on peut véritablement progresser en dessin. On retrouve l’accent mis sur la concentration et le travail lent et patient.
En modèle vivant, je privilégie les poses longues. En effet, le croquis rapide peut parfois s’apparenter à une forme de gymnastique qui ne permet pas véritablement de progresser.
A une des élèves qui a quasiment fini son dessin au fusain et passera bientôt à la peinture il demande de ne pas trop se presser : « il faut que tu sois ok avec ton dessin avant de commencer à peindre, sinon tu n’arriveras pas forcément à rattraper le coup à l’étape de la peinture. » Sur le portrait de la femme au chapeau, il trouve que les doigts de la main sont trop soulignés. En quelques coups de pinceau il va montrer à l’élève comment obtenir un meilleur effet, moins « naïf » et plus abstrait. On voit les phalanges se dessiner et la main prendre du relief !