Horaires et lieux
- 34, rue Nollet, Paris 17
- Cours hebdomadaire tous niveaux: jeudi 10h-13h
- Possibilité d’un cours le vendredi soir si suffisamment d’élèves intéressés (contactez Mounir si c’est le cas (bouton « Contacter le prof » ci-dessous)).
Stages à venir
Stages de sculpture (taille (pierre ou bois) / plâtre) en Bourgogne en pension complète
Carte et formulaire de contact
La sculpture par taille directe est une discipline qu’il est n’est pas aisé de pratiquer: il faut se procurer les matériaux (en général des blocs de pierre), les outils, parfois des machines, il faut de l’espace et cela peut être salissant. Voilà pourquoi le cours hebdomadaire de Mounir dans le 17ème arrondissement (mais aussi ses stages) sont précieux. Le cours hebdomadaire est un cours de trois heures, sans pré-requis. Pas besoin d’avoir faire du modelage (sculpture sur terre), du dessin, ni une quelconque discipline manuelle pour s’y mettre. La taille demande de la patience : une sculpture peut prendre de un mois (une douzaine d’heures de travail) à un an et demi, en fonction de sa taille et de sa complexité. On taille des pierres tendres (stéatite, calcaire, serpentine, albâtre…). Mounir aime également initier à d’autres techniques de sculpture que la taille sur pierre: modelage, plâtre, fil de fer, cire perdue… Les outils sont fournis mais il faut acheter ses blocs de pierre.
On aime
- Un cours de taille de pierre, c’est assez rare !
- L’accent mis sur l’expression personnelle
Dans le cours de Mounir on pratique la sculpture par taille de pierre, et plus précisément de pierre tendre. Le cours est ouvert à toutes et tous, quel que soit son niveau. Pour les débutants le but est l’initiation à la taille. Pour les personnes plus aguerries, le cours offre la possibilité de travailler et de tailler dans un espace qui s’y prête. En effet la taille n’est pas forcément quelque chose qu’on peut faire chez soi (nécessité d’avoir l’espace et les outils; cela génère de la poussière, du bruit…). Le seul pré-requis est peut-être la motivation et l’assiduité car un projet de sculpture s’étend en général sur plusieurs mois (même si en un mois (douze heures de cours) on peut faire une petite pièce en stéatite). Dans tous les cas les trois heures du cours passent très vite quand on taille. Il y a sept élèves maximum par cours ce qui permet un accompagnement personnalisé.
A Paris, Mounir fait travailler les pierres tendres (pour les pierres dures il faut suivre ses stages en Bourgogne). Les pierres tendres les plus standards sont la stéatite et le calcaire (ce sont aussi des pierres qu’on peut se procurer assez facilement en région parisienne). Avec la pratique on peut ensuite travailler l’albâtre, un peu plus dure, ou la serpentine, qui par certains aspects se rapproche du marbre. La pierre n’est pas comprise dans le prix du cours mais Mounir peut faire bénéficier les élèves de réductions dans certains magasins.
Il fait travailler les élèves selon deux axes majeurs, la vue et le toucher La sculpture fait beaucoup travailler la vue: au bout de quelques années de pratique on voit différemment les choses, on appréhende les profondeurs différemment. Le toucher est lui aussi essentiel « quand les élèves arrivent je me rends compte qu’ils travaillent très peu avec le toucher » me dit Mounir.
Chacun travaille sur son projet personnel même si Mounir peut donner un thème chaque année pour orienter le travail. Il avait par exemple donné pour thème annuel « Trois peintures connues » (par exemple Noce de Léger, Le désespéré de Courbet…). Le but n’était pas de reproduire la peinture mais d’exprimer ce qu’on a ressenti en la voyant.
Les projets sont très variés, en termes de sujet et d’ambition. Il y a une élève qui a passé un an sur une pièce inspirée de La valse de Camille Claudel, mais juste après elle a réalisé une petite pièce en un mois et demi seulement. Mounir a des élèves qui exposent et vendent (sans être professionnels).
Il aime aussi faire toucher les élèves à d’autres matériaux que la pierre: fil de fer, cire, plâtre, bois… Il incite les personnes à ne pas se cantonner à leur matériau de prédilection. Il a par exemple une élève qui alterne pièce en terre (modelage) et pièce en pierre (taille).
Pour les stages, avant de se lancer dans un projet les élèves transmettent à Mounir un croquis ou une photo pour qu’il voie la faisabilité.
