Horaires et lieux
- Agora, 18, rue Aristide Briand, 92130 Issy-les-Moulineaux
Stages à venir
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Après avoir exercé le métier de peintre décoratrice pendant une vingtaine d’années Valérie a découvert la peinture nihonga. Le mot nihonga signifie tout simplement “peinture japonaise”. Il ne faut pas la confondre avec la peinture à l’encre de Chine (dite sumi-e). En nihonga on mélange des pigments à une colle animale. On obtient ainsi des effets de couleur et de brillance très riches. D’autre techniques sont également utilisées, par exemple l’application de feuilles métalliques (or, argent, cuivre…). Valérie propose des stages de deux ou quatre jours qui permettent de découvrir le nihonga, de s’initier aux principales techniques et de réaliser deux ou trois peintures petit ou moyen format du plus bel effet qui seront parfaites pour vous ou pour offrir!
On aime
- La découverte d’une technique originale
- On obtient une peinture réussie au bout de deux jours de stage
- Pas besoin de savoir dessiner
Le nihonga: l’amour des pigments
Valérie s’est formée au nihonga (“peinture japonaise”) auprès de professeurs japonais, en France et au Japon. En tant que peintre décoratrice spécialiste des décors muraux, patines et trompe-l’œil, Valérie a été séduite par l’utilisation que le nihonga fait des pigments et par les effets de matière qu’il permet. En nihonga on utilise des pinceaux et on prépare les couleurs en mélangeant pigments, colle et eau avec son doigt, ce qui donne un aspect tactile à la pratique.
Elle propose des stages de deux ou quatre jours. Les stages sont tous niveaux et conviennent aussi bien aux grands débutants en dessin et peinture qu’aux artistes confirmés qui souhaitent découvrir une nouvelle technique. Il y a cinq participant.e.s maximum par stage.
Valérie fournit tout le matériel: pigments, pinceaux, papier… La qualité du matériel est essentielle. Par exemple elle me montre une boîte qui contient un pigment à base de coquilles d’huîtres broyées et qui permet d’obtenir un blanc très lumineux. Un pigment synthétique bon marché ne permettrait pas d’obtenir le même effet.
Votre première oeuvre nihonga
Vous pouvez venir au stage avec une photo ou un dessin que vous voulez reproduire ou bien Valérie pourra vous proposer des peintures comme modèles. Elle me montre par exemple des estampes d’Hiroshige, représentant des oiseaux, qu’elle a proposées comme modèles à une de ses élèves. Elle aime beaucoup faire découvrir des maîtres du nihonga. Point important, il ne s’agit pas d’un stage de dessin. Comme on a peu de temps, on saute l’étape du dessin, c’est à dire que les contours du modèle à reproduire seront reportés sur la feuille grâce à un papier transfert (similaire à du papier carbone). L’absence de prérequis en dessin devrait rassurer les personnes qui n’ont pas l’habitude de dessiner! La feuille à peindre est fixée sur une plaque de bois, ce qui donne un petit air d’icône à la peinture.
En deux jours de stage on peut apprendre plusieurs techniques. Valérie me parle de la technique du tarashikomi: on dépose des pigments en gouttes dans l’encre fraiche diluée à l’eau. Les pigments vont repousser l’encre, créant des effets abstraits souvent utilisés pour figurer l’écorce de vieux arbres. Autre technique, la feuille d’or ou métallique, que l’on peut altérer par exemple par oxydation pour créer des effets.
Il y a une rondeur quand on peint. On peut superposer des couches pour obtenir une vibration de la peinture.
Voici comment Valérie décrit la démarche du nihonga: “dans le nihonga, l’artiste prépare lui-même ses pigments et porte son attention à chacun de ses gestes. Le contact des mains avec des matériaux naturels et le jeu de l’eau avec les pigments permet une osmose avec la nature telle qu’elle est conçue au Japon, comme un sentiment d’absolu.”
Au Japon le nihonga se pratique beaucoup dans des maisons de quartier. Les personnes viennent avec tout leur matériel. Comme ils n’utilisent pas d’instruments type sèche-cheveux pour accélérer le séchage, ils donnent quelques coups de pinceau puis vont prendre le thé en attendant que ça sèche. Cela permet de discuter et de commenter le travail des uns et des autres.
Et également sur Haut Les Cours… Ruben Fuentes propose des stages de peinture à l’encre de Chine une fois par mois dans le 18ème arrondissement.