Une chorale brésilienne tout en convivialité et en rythme

Horaires et lieux

  • 41, rue du Temple, 75004 Paris
    • Dimanche de 18h30 à 20h30

Tarifs

  • Inscription annuelle: 360€ (34 séances)

Carte et formulaire de contact

Depuis 2014, Lanna et Caroline co-dirigent une chorale brésilienne d’une trentaine de personnes dans le Marais. Chaque dimanche soir, de 18h30 à 20h30, on y chante un répertoire brésilien d’une grande diversité, depuis les grands airs traditionnels jusqu’à des chansons plus contemporaines, en passant par des « vignettes », brefs extraits de chansons issues d’autres répertoires du monde. Tout ça dans une belle salle à la très bonne acoustique. La séance consiste en un échauffement (vocal et corporel) incluant des jeux interactifs, l’apprentissage d’un nouveau morceau et la révision d’un ou plusieurs thèmes déjà vus l’année en cours ou issus du répertoire des années précédentes.

La chorale est ouverte à tous et à toutes, quel que soit son niveau et son affinité avec la musique brésilienne.

J’ai trouvé que les deux cheffes de chœur insufflent beaucoup d’énergie et de rythme au groupe, celui-ci esquisse même quelques pas de danse tout en chantant ! La priorité est donnée à l’interaction et à l’écoute mutuelle, pour des séances très conviviales.

On aime

  • La bonne ambiance créée par les professeures
  • Une chorale avec une identité brésilienne forte
  • La salle de répétition, belle et à la très bonne acoustique
  • Les deux représentations au minimum par an
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Des séances agréables et riches

L’année se découpe en 34 séances de deux heures. La première demi-heure est consacrée à un échauffement complet, l’heure suivante au travail d’un nouveau morceau, et la dernière demi-heure à la révision d’un ou plusieurs chants déjà travaillés.

La chorale est dirigée en duo par Caroline et Lanna. Caroline est chanteuse de jazz, auteure et compositrice. Elle se nourrit d’influences soul, brésiliennes, caribéennes et africaines. Le chant et les compositions de Lanna se situent entre la France et le Brésil qu’elle découvre à l’âge de 6 ans, y commence sa carrière et y puise son inspiration encore aujourd’hui.

Toutes deux dirigent ensemble la moitié des séances de l’année, ce qui est très confortable pour les élèves :  l’une « passe » une œuvre au chœur, l’autre soutient un pupitre, accompagne aux percussions, au piano ou au cavaquinho, petite guitare à quatre cordes répandue au Brésil. Les choristes se trouvent ainsi baignés dans des moments riches en interactions.

Durant l’année, certaines séances sont néanmoins menée par une seule cheffe de chœur seule, en alternance. Ce fonctionnement permet de conserver des rapports privilégiés et plus personnels entre la chorale et chacune des deux musiciennes.

Chaque année, le groupe découvre quatre à cinq œuvres nouvelles, en plus des vignettes et des morceaux chantés les années précédentes. Un répertoire qui se veut accessible et de grande qualité musicale. Certaines chansons sont chantées a cappella. Après s’être réparti un choix de morceaux, Caroline et Lanna écrivent leurs arrangements durant l’été, chacune de son côté, au gré de leurs inspirations musicales et de leurs goûts, avant de les soumettre à l’autre pour des corrections et des ajustements avant la rentrée (« On ne s’auto-valide jamais d’emblée ! »).

Chaque membre de la chorale reçoit un accès à un fichier commun sur lequel sont stockés les partitions, les textes et les enregistrements des arrangements chantés par Lanna et Caroline. Cela constitue une excellente ressource pour les choristes, qui peuvent travailler en autonomie.

L’attachement à l’« esthétique brésilienne »

L’un des souhaits principaux des deux professeures est de transmettre aux membres de la chorale une bonne connaissance de l’esthétique brésilienne ; cela passe par une bonne compréhension culturelle de la musique brésilienne et une appréhension juste de son répertoire.

Ainsi, la découverte d’un nouveau morceau débute par une lecture traduite des paroles, une démonstration chantée et des explications. Elle s’accompagne même de quelques anecdotes qui font immédiatement baigner les chanteurs dans la culture brésilienne.

chorale chantant en extérieur

Lanna, bilingue depuis la naissance, insiste sur le travail de l’accent qui constitue selon elle toute la beauté et le plaisir de la langue portugaise et Caroline, qui a appris le portugais à l’âge adulte, est là pour dépasser les difficultés.

En revanche, les deux musiciennes ne s’interdisent pas des inspirations de tous les genres et de toutes les régions du monde, bien au contraire. C’est à l’image du métissage de la musique brésilienne !

Une ouverture culturelle folle, mais toujours dans le respect de l’esthétique brésilienne…

Une ouverture culturelle folle, mais toujours dans le respect de l’esthétique brésilienne

Ainsi, les morceaux qu’elles proposent sont parfois ponctués d’une surprenante tirade en français ! Elles ont déjà repris des thèmes congolais, indiens et s’inspirent du scat jazz en décidant régulièrement d’arranger un thème instrumental en onomatopées. Caroline a aussi inclus dans le morceau Palco de Gilberto Gil un clin d’œil au groupe Nord-américain Eart, Wind & Fire avec lequel l’ancien ministre a partagé la scène !

L’importance du corps et du rythme

Lanna et Caroline insistent sur la nécessité de voir le corps comme un instrument, de le mobiliser en entier et de le débloquer.

Pour ce faire, la première demi-heure d’une séance (consacrée à l’échauffement) dédie aux côtés des vocalises une place importante à la préparation du corps : ancrage au sol, détente du dos, ouverture de la gorge, positionnement des lèvres et de la langue, etc.

Je peux le constater lors de la séance à laquelle j’assiste, le corps est mobilisé aussi bien lors de l’échauffement que lors de la répétition des morceaux. Cela va même jusqu’à l’esquisse de quelques pas de danse.

Les professeures nous ont raconté qu’au départ, certains élèves sont surpris d’avoir à tant utiliser leurs corps ; à la longue en revanche, ils notent une diminution de leur fatigue vocale.

Le rythme et l’énergie de la musique brésilienne pénètrent à tel point le corps que Lanna et Caroline ont déjà été jusqu’à chorégraphier quelques morceaux, qui sont alors autant dansés que chantés.

L’euphorie d’être « dans le son »

L’une des motivations de faire partie d’une chorale est sans doute le sentiment d’exaltation ressenti quand l’on chante d’une seule voix avec les autres, de façon pleine et juste, quand l’on se sent « dans le son » selon les mots de Lanna.

Les deux meneuses tiennent à développer ce sentiment de différentes manières.

Tout d’abord, la chorale est ouverte à tous (âges, sexes, niveaux) et sans limite de nombre, c’est ce qui crée une ambiance conviviale et ce qui permet une variété riche de tessitures et de belles opportunités de polyphonie.

Les cheffes de chœur mettent par ailleurs l’emphase sur l’écoute mutuelle au sein du chœur, ce qui favorise l’harmonie musicale. Lors de la demi-heure d’échauffement ont par exemple lieu des exercices de réactions de groupe face à un son produit par l’un des chanteurs.

En effet il est important quand on chante ensemble de se regarder et d’interagir avec ses partenaires. Lors de la séance à laquelle j’assiste je peux constater que Lanna et Caroline cherchent à créer cette empathie entre les chanteurs.

Enfin, la dernière demi-heure d’une séance est consacrée à une révision d’un chant déjà appris, voire à une reprise revisitée de morceaux des années précédentes (plébiscité par les élèves eux-mêmes). Ce moment constitue alors un riche partage musical.

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